Les Maladies

La Paramyxovirose Maladie de Newcastle

Apparue simultanément dans toute l’Europe dans les années 1980, elle a alors fait de gros ravages. Ensuite, si elle est restée toujours aussi virulente dans les colonies atteintes, elle ne s’est plus manifestée que dans les régions et dans les colombiers où la couverture vaccinale était insuffisante.

Elle a pour origine un paramyxovirus qui a d’abord frappé mortellement les gros élevages de volailles. Le pigeon en a hérité peu de temps après, ainsi que de l’obligation de vacciner annuellement. Ce paramyxovirus appartient à la même famille que les paramyxovirus des oreillons ou de la rougeole. Les virions ont une taille de 150 nm.

Il existe trois types de souches se différenciant par leur vitesse de multiplication :

  1. lentogène : lente,
  2. mésogène : moyenne,
  3. vélogène : rapide.

Son Origine:
La maladie (Virale) apparaît très brutalement dans une colonie d’ une petite bourgade du Nord-Est du Royaume-Uni ,Newcastle (d’où son nom). On constate d’abord la mort de quelques pigeons sans aucun symptôme préalable. Rarement, le premier signe observé est un coryza. Quelques jours plus tard, la diarrhée se déclare. Elle est  » inondante  » et  de très nombreux pigeons en sont atteints parfois même la totalité des pigeons non vaccinés d’un colombier.


Ce virus possède la capacité d’agglutiner les globules rouges et de provoquer la fusion cellulaire (les cellules atteintes fusionnent pour donner des cellules géantes à plusieurs noyaux : les polykaryons).

La capacité de destruction des cellules est proportionnelle à la vitesse de multiplication du paramyxovirus. Cette maladie est épidémique : dans un pigeonnier, 30 à 70 % des pigeons sont touchés et la mortalité peut atteindre 10%.

Les symptômes

Séparés ou cumulés, on peut observer les symptômes suivants :

  • diarrhée aqueuse et soif intense, L’intestin est atteint et les reins fonctionnent anormalement.
  • tremblements, paralysie des ailes,
  • torticolis (tête retournée vers l’arrière), troubles de l’équilibre. Le pigeon ne sait plus manger, il tape à côté des graines.
  • troubles de la vision (regard de côté, par dessous).

Vérifiez : la présence de vers, salmonelles, autre virus, toxines, avant de conclure à la paramyxovirose.

Le(s) traitement(s)

Il n’existe aucun traitement.

Le plan de Vaccination idéal:
Tout d’abord vacciner les pigeons en bonne santé est le maître mot . Ne pas vacciner les pigeons cliniquement malades ou faibles ce serait vouer à l’échec. La période idéale de vaccination des pigeonneaux est à l’age de 6 à 8 semaines. Vacciner les pigeons au plateau est très mauvais ! Les parents leur ont fourni tous les anticorps nécessaires. Dans le but d’une immunisation active, le vaccin confère une immunité suffisante 2 à 3 semaines après la vaccination. Cette immunité doit être réactivée et prolongée au moment opportun par un rappel, avant qu’elle ne s’atténue. D’où l’importance de pratiquer une seconde vaccination en cours d’année. Le moyen le plus efficace pour contrôler l’infection paramyxovirus est de réaliser une immunisation en les vaccinant tous les ans,  d’éliminer les sujets les plus faibles, et de pratiquer des mesures d’hygiène strictes.

Nettoyez le pigeonnier le plus souvent possible et asséchez-le au chalumeau. Il est possible d’administrer des antibiotiques pour prévenir d’autres maladies, mais est-ce réellement utile ? Seule la vaccination offre une efficacité certaine.
Les pigeons atteints et rescapés guérissent difficilement :

  • la diarrhée peut cesser en deux ou trois semaines,
  • les troubles nerveux ne s’atténuent qu’au bout de 3 ou 4 mois.
  • Ses Symptômes:
    Les signes initiaux de paramyxovirose sont une augmentation de la consommation d’eau combinée à une consommation moindre d’aliments, les pigeons semblent aveugles, sans lésion apparente de l’œil, un amaigrissement et des fientes diarrhéiques causées par une augmentation pathologique de l’excrétion de liquide (= polyurie: de petites flaques contenant des particules flottantes de fientes se forment dans le pigeonnier). Ceci est suivi typiquement d’une paralysie uni- ou bilatérale des pattes, de frayeur, de torsion du cou, de mouvements rotatifs du corps, de culbutes et de marche à l’envers. Tous les jeunes présents dans les nids, quel que soit leur âge, meurent. Le taux de mortalité des pigeons sevrés peut atteindre 50%. Le virus est fortement pathogène pour les pigeons, mais pas pour les autres espèces domestiques d’oiseaux mis à part les poules qui semblent également être sensibles à cette maladie.

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