Les Maladies

L’ornithose et la psittacose

Ces deux maladies ont presque la même origine.

La psittacose est provoquée par un pseudo-virus le plus souvent apporté par les perruches, les perroquets ou les canaris. Elle est transmissible à l’homme et peut être mortelle.
L’agent de la psittacose n’est ni un virus, ni une bactérie, mais un agent microscopique qui se rapproche à la fois des rickettsies et des bactéries. Son nom actuel est chlamydia psittaci.

L’ornithose est due à un virus atténué de la psittacose ou à un virus du même type. Le pigeon est le principal porteur de cette maladie.

Les symptômes

La forme grave de la maladie débute par des vomissements, des douleurs articulaires et une soif intense. Le pouls est très rapide. Dès la deuxième semaine s’installent des signes pulmonaires. La respiration est rapide. On note des symptômes de broncho-pneumonie, parfois d’encéphalite, se traduisant par une perte d’équilibre. La troisième semaine, la maladie peut évoluer soit vers la mort consécutive à une myocardite, à une complication rénale ou à une thrombose rénale, soit vers la guérison. La convalescence est longue, avec des signes de dystonie neurovégétative. Les rechutes sont possibles.
A l’autopsie, on trouve des lésions à la rate et au foie. Ce dernier montre des zones irrégulières de nécrose avec adidophilie et picnose nucléaire.

La forme atténuée de la maladie est plus difficile à déceler : respiration difficile, rapide et vomissements.

Si vous avez des perruches, des perroquets ou des oiseaux de cage, prenez des mesures préventives et surveillez vos volatiles.

Le(s) traitement(s)

Maintenez une hygiène stricte des locaux et désinfectez-les. Donnez des antibiotiques (tétracyclines ou des antibiotiques à large spectre).
Tout animal atteint doit faire l’objet d’une déclaration officielle. Contactez un vétérinaire. Les personnes ayant été en contact avec la maladie doivent être surveillés médicalement.

L’ornithose est essentiellement une maladie des voies respiratoires chez les pigeons mais elle atteint également d’autres organes tels les articulations, la rate,.. Elle est responsable d’arthrite, de diarrhée, de mortalité de pigeons adultes non maigres. Elle peut alors ressembler à la salmonellose. Cette bactérie est l’un des nombreux agents susceptibles de provoquer un coryza.
Cette maladie est très souvent soupçonnée par les colombophiles devant tout pigeon atteint de coryza. Or le diagnostic ne peut se faire que par une analyse de laboratoire très particulière (PCR). Celle-ci est réalisable très facilement sur un échantillon de fientes du ou des pigeons suspects. En réalité, la maladie est assez rare chez les pigeons car ils acquièrent au cours de leur vie une protection naturelle qui les immunisent envers cette bactérie.
La maladie se soigne facilement à l’aide d’antibiotiques tels la tétracycline ou la doxycycline.
Cette infection a une importance toute particulière car la bactérie est transmissible à l’homme. Il s’agit d’une zoonose. Pour cette raison, il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire. La maladie évolue chez l’homme sous forme d’une ” grippe “. Quand le diagnostic est établi, le traitement adapté permet de guérir rapidement la maladie.

Les symptômes
La forme grave de la maladie débute par des vomissements, des douleurs articulaires et une soif intense. Le pouls est très rapide. Dès la deuxième semaine s’installent des signes pulmonaires. La respiration est rapide. On note des symptômes de broncho-pneumonie, parfois d’encéphalite, se traduisant par une perte d’équilibre. La troisième semaine, la maladie peut évoluer soit vers la mort consécutive à une myocardite, à une complication rénale ou à une thrombose rénale, soit vers la guérison. La convalescence est longue, avec des signes de dystonie neurovégétative. Les rechutes sont possibles.
A l’autopsie, on trouve des lésions à la rate et au foie. Ce dernier montre des zones irrégulières de nécrose avec adidophilie et picnose nucléaire.
La forme atténuée de la maladie est plus difficile à déceler : respiration difficile, rapide et vomissements.
Si vous avez des perruches, des perroquets ou des oiseaux de cage, prenez des mesures préventives et surveillez vos volatiles.

Le(s) traitements
Maintenez une hygiène stricte des locaux et désinfectez-les. Donnez des antibiotiques (tétracyclines ou des antibiotiques à large spectre).
Tout animal atteint doit faire l’objet d’une déclaration officielle. Contactez un vétérinaire. Les personnes ayant été en contact avec la maladie doivent être surveillés médicalement.

Qu’est-ce que c’est ?

Ce sont des infections généralement pulmonaires à chlamydia qui se transmettent au contact des oiseaux :

  • L a psittacose par les perroquets et perruches ;
  • L ‘ornithose par les pigeons, colombes, poules , canards…

La contamination se fait par inhalation de poussières contaminées par les déjections d’oiseaux infectés. Les germes gagnent le système lymphatique puis provoquent une inflammation pulmonaire.

Les signes de la maladie

L’incubation dure sept à quinze jours.

Forme pseudo-grippale :

un syndrome de type grippal se développe : fièvre, frissons, toux.

L’évolution vers la bronchite chronique est possible.

Les cas bénins (ornithose) durent une semaine.

Les cas graves (psittacose) durent 2 à 3 semaines et peuvent provoquer des hémorragies nasales et un essoufflement pouvant conduire à une insuffisance respiratoire.

Diagnostic

Le diagnostic repose sur la radiographie des poumons (opacités floues mal limitées), l’étude bactériologique d’un prélèvement par aspiration au niveau d’un ganglion, et la sérologie spécifique positive au 12 ème jour de la maladie.

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